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Une pole d’anthologie, un podium et des aléas !

Le triple champion de France FFSA GT vient d’enchainer deux épreuves nationales à Magny-Cours puis à Dijon-Prenois avec à chaque fois une belle compétitivité mais aussi des coups du sort très pénalisants pour le compteur de points ! Le podium final n’est pas joué d’avance pour l’Alpine #55 qui pointe à la 5e place… Quant au double champion de la GT4 European Series, son été fut marqué par des courses opiniâtres à Hockenheim qui placent la BMW #317 au 4e rang provisoire avant d’affronter le temple de Monza ce week-end, avec là aussi l’espoir de remonter au classement ! Go, Greg, go !

Grégory Guilvert s’est remis en question cette année en choisissant l’Alpine A110 GT4 EVO de l’écurie Schumacher CLRT Racing Team pour attaquer une nouvelle campagne en championnat de France. Après l’ivresse de la victoire à Spa fin juin, le duo de Seine-et-Marnais qu’il forme avec Laurent Hurgon est arrivé confiant à Magny-Cours. Le meilleur temps absolu des essais libres de Greg ne pouvait que confirmer la tendance. Mais les attentes nées de sa 3e place sur la grille de la course 1 furent réduits à néant peu après le départ, quand une autre Alpine l’a harponné à la sortie de l’épingle d’Adelaïde. Une course 2 presque aussi chahutée s’est conclue à la 5e place.

Le meeting de Dijon a commencé sur un tempo semblable avec un meilleur temps aux premiers essais libres pour l’Alpine #55. En qualification, Greg et Laurent ont tous deux signé la pole position dans leur séance respective ! Comment ne pas rêver de victoire ? La wastegate du turbocompresseur s’est montrée nettement moins optimiste dès le tour de formation et l’Alpine a quitté la scène sur la pointe des pieds. Heureusement, la course 2 a sauvé le week-end et le duo Guilvert-Hurgon a trouvé place sur la deuxième marche du podium après avoir longtemps fait la course en tête.

Greg nous en dit plus : « Je prends toujours un kif énorme lors de cette étape des qualifs, j’ai toujours adoré ! Surtout si j’ai l’auto pour faire la pole, et c’était le cas, 3 dixièmes d’avance, pas de faute, je n’ai pas eu la sensation de faire un tour extraordinaire, mais il était loin des autres car la voiture le permettait. C’était une sorte de copier-coller des essais libres. Malheureusement en course 1, j’ai eu une panne de suralimentation qui a endommagé la périphérie et a occasionné du boulot pour l’équipe, mais ils ont réussi à réparer, je les en remercie. En course 2, Laurent a fait un gros relais, l’équipe a fait un beau pitstop, nous sommes restés aux commandes du Pro-Am jusqu’à 4 minutes de l’arrivée. Mais la Mercedes a fini de combler l’écart avec le safety-car, elle allait vite en pointe et j’avais du sous-virage, surtout dans la courbe de Pouas qui conditionne la ligne droite. Il n’a pas manqué grand-chose pour qu’on gagne. »

Sans transition, place à la GT4 European Series et à la BMW M4 GT4 de Chazel Technologie Course sur l’asphalte et les vibreurs rénovés de Monza, du 20 au 22 septembre !

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